Les interactions de la Création
Le rapport entre la Création, l’Adaptation et l’Evolution
Il est difficile d’établir un rapport lorsque le premier terme (Création) est directement associé à une activité humaine quand il ne l’est pas au sens religieux (la Genèse) et que le deuxième et troisième (l’adaptation et l’évolution) peuvent s’appliquer dans tous les domaines avec ou non l’intervention de l’Homme.
Il ne s’agit absolument pas d’un format hiérarchique ou de définir un ordre logique car l’évolution peut impliquer une adaptation alors qu’elle peut également être le fruit d’une création. L’objectif est surtout de confronter les états et la notion temporelle pour chacun d’entre eux.
CREATION
Instinct de création, instinct créatif
Les instincts
Aucun facteur temporel.
ADAPTATION
Action ou processus relatif à une action de type passive.
Limite temporelle = notion de durée.
EVOLUTION
Modifications partielles ou intégrales, complètes ou par stades évolutifs.
Aucun facteur temporel *.
* Tout est en mouvement, tout évolue (la planète Terre, les civilisations, les espèces etc.).
Côté Création
Dans sa qualité fondamentale, l’élément déclencheur est l’instinct, qu’il s’agisse de l’instinct créatif ou de tout autre instinct qui produit un champ créatif. A ne pas confondre avec les sources ou types de Création, l’idée étant d’aborder ici la Création dans une dimension globale et l’instinct en est une composante majeure.
Le facteur temporel ne rentre à aucun moment en ligne de compte à ce niveau. La seule dimension temporelle qu’on pourrait lui accorder, c’est dans le processus de conceptualisation, de matérialisation, de mise en application (stratégie) ou autre, ce qui ne fait pas l’objet de cette démonstration.
Côté Adaptation
Il s’agit plus du rapport actif et/ou passif qui peut être causé ou lié à une action ou un processus de modification, plus précisément un changement qu’il soit de nature humaine ou non.
La notion de durée se délimite à partir du commencement de l’action jusqu’à la fin de l’action ou du processus.
Côté Evolution
L’évolution peut se traduire de plusieurs sortes, plusieurs niveaux, stades, étapes, états, strates etc. Le facteur temporel est inopérant dans le sens où la continuité ne s’applique pas autour d’une frise temporelle. Il n’y a à notre connaissance ni commencement ni fin (dans le sens où nous ne pouvons le déterminer réellement, le mesurer), cette situation dépasserait notre espace temps.
Les interactions de la création dans certains domaines
Le choix de ces domaines s’est révélé naturellement :
- par attrait, affinité, passion,
- par expérience (art, communication et web)
- par nécessité (sciences) d’ouvrir la réflexion à un domaine conditionné notamment par des lois naturelles.
L’origine de ces interactions : les instincts
Tout comme le cœur assure la circulation sanguine (fonction), les instincts eux dirigent les comportements innés et moteurs qui vont permettre aux êtres vivants de s’accomplir.
La Créa et l’Art
L’instinct créatif est la composante fondamentale qui permet à l’être humain de produire des créations (des formes, des couleurs, des représentations, des objets, des constructions, etc.).
Cette condition existentielle permet à l’être humain d’établir un rapport actif avec ce qui l’entoure.
La Créa et la Communication
Les instincts de reproduction et de survie sont à l’origine des rapports humains.
Le premier (instinct de reproduction) étant bien évidemment destiné à perpétuer l’espèce, sa lignée etc.
Le deuxième (instinct de survie) a généré des modes de communication à des fins diverses : se regrouper pour se protéger, négocier pour éviter un combat (couplé dans ces deux exemples avec l’instinct de protection) etc.
La Créa et les Sciences
Les sciences, et ce depuis la préhistoire, sont conditionnées par la réunion, l’association de plusieurs instincts à des degrés différents. Par exemple : instinct créatif + instinct de survie.
La Créa et le Web
Le Web est une résultante de la combinaison évolutive des trois premiers domaines (Art, Communication, Sciences).
C’est en cela qu’il existe une hiérarchisation, un ordre naturel de systèmes évolutifs.
Il s’agit donc ici d’établir, de démontrer les nouvelles interactions d’une technologie extrêmement récente (1989), d’observer les phénomènes qui en résultent : comportements informatiques et utilisateurs etc.
La puissance des instincts, notre ADN comportemental
Aucun être vivant ne peut contrer, tenter de prendre le contrôle de ses/ces instincts à n’importe quel niveau, à n’importe quel moment :
- le fait de refuser, renier les instincts,
- le fait d’amplifier ou bien au contraire de diminuer l’intensité des instincts,
- le fait d’en acquérir ou d’en supprimer, d’en associer ou d’en dissocier,
- etc.
Il s’agit en quelque sorte de notre ADN comportemental. Pourquoi ce rapprochement ? Car l’ADN au sens biologique du terme contient toute l’information génétique permettant le développement et le fonctionnement des êtres vivants. L’ADN comportemental contient le capital moteur et identitaire permettant aux êtres vivants de devenir ce qu’ils doivent être, de faire ce qu’il est nécessaire de faire.
Dès lors que l’on sort de ce principe naturel, propre aux espèces vivantes, elles développent des maladies, des pathologies, elles se meurent tôt ou tard. Ou au contraire, elles finissent par réagir dans le même sens que leurs instincts puisque ce chemin s’apparente à un moment ou un autre comme une évidence, une nécessité.
L’ignorance de nos instincts
Tout ce qui ne se voit pas n’existe pas = il s’agit d’un malheureux constat qui exprime toute la souffrance de notre civilisation actuelle, Française plus exactement. La plupart des personnes ne sont pas réellement capables de distinguer un besoin d’une envie ou encore de discerner ce qui provient de leur intuition et d’en dissocier la part de leur intellectualisation.
Conclusion
L’exposé rapide des théories ci-dessus vont aider à comprendre les interactions entre :
